Plusieurs verbes = plusieurs propositions.

 

La phrase complexe présente au moins deux fois la structure “groupe nominal (sujet) + groupe verbal (prédicat)”.

Plusieurs types de phrases complexes :

→ au moins deux propositions juxtaposées ou coordonnées ;

→ ou une proposition principale avec une proposition insérée ;

→ ou une proposition principale et une ou plusieurs propositions subordonnées.

La proposition principale gouverne la proposition subordonnée.

La proposition subordonnée dépend de la proposition principale.

 

Plusieurs types de propositions subordonnées selon leur rôle dans la phrase :

  • Propositions subordonnées complétives (conjonctive, interrogative, exclamative, infinitive)

  • Propositions subordonnées relatives (relative adjective, relative à valeur concessive, relative attributive, relative substantive, relative substantive introduite par une locution pronominale).

  • Propositions subordonnées circonstancielles (conjonctive, participiale, autres subordonnées sans connecteur)

Séparer deux propositions subordonnées entraîne souvent un changement de structure, de sens, de mode ou de temps.

Deux propositions sont juxtaposées quand elles sont séparées par une ponctuation :

Virgule, point-virgule, deux points.

 

L’absence de mot de liaison n’implique pas l’absence de lien sémantique.

 

On peut juxtaposer :

 

  • des propositions indépendantes :

Le hibou hulule, l’aigle glatit, l’albatros piaule.

 

  • des propositions subordonnées qui ont la même fonction dans la phrase :

Il dit qu’il l’aimait, qu’il n’avait pas voulu la blesser, qu’elle devait lui pardonner. (trois propositions COD)

Deux propositions peuvent être coordonnées (reliées entre elles) :

 

  • par une conjonction de coordination :
    mais, ou, et, or, ni, car*

J’ai pu admirer ce tableau au Louvre mais j’ai oublié le nom de son auteur.

 

  • par un adverbe de liaison :
    cependant, pourtant, ensuite, ainsi, donc, etc.

J’ai oublié le nom de ce peintre pourtant j'aime beaucoup son œuvre.

 

On peut coordonner :

 

  • des propositions indépendantes :

Beaucoup d’oiseaux migrent en automne mais le rouge-gorge est toujours présent dans les jardins durant l’hiver.

 

  • des propositions subordonnées qui ont la même fonction dans la phrase :

Quand il fait froid ou que le ciel est gris, nous allumons un feu de cheminée.
(deux propositions complément circonstanciel)

 


 

“donc” n’est pas une conjonction mais un adverbe de liaison (ou adverbe conjonctif) :

  • il peut se déplacer dans la phrase :
    Je viendrai donc demain. Donc, je viendrai demain.

  • il peut être précédé d’une conjonction de coordination :
    Et donc...

  • il peut se cumuler avec un autre adverbe de liaison :
    Ainsi donc...

 


 

Proposition placée à l’intérieur ou à la fin d’une autre proposition.

Elle n’est introduite par aucun mot de liaison.
Elle est nettement détachée par la ponctuation : virgules, tirets, parenthèses

 

Deux types de propositions insérées :

  • la proposition incise ;

  • la proposition incidente.

Proposition insérée qui permet de rapporter les paroles ou les pensées de quelqu’un.

Elle comporte un verbe de communication ou de pensée.

Elle a un sujet inversé.

La proposition dans laquelle elle est insérée équivaut souvent à son COD.

 

Nous sommes enfin arrivés, pensa-t-elle. (Elle pensa qu’ils étaient enfin arrivés)

Proposition insérée qui introduit un commentaire :

C’est certain, paraît-il, je le crains, soit dit en passant, à ce qu’il paraît, etc.

 

Nous n’arriverons pas avant ce soir, je le crains.

Les subordonnées complétives sont utilisées dans le discours indirect (ou discours rapporté).

Elles sont essentielles à la construction et au sens de la phrase.

Elles sont souvent l’équivalent d’un groupe nominal.

Remplacer la subordonnée complétive par un groupe nominal permet d’alléger la phrase.

 

Il existe trois natures de propositions subordonnées complétives :

  • Proposition subordonnée complétive conjonctive :

  • Proposition subordonnée complétive interrogative indirecte ou exclamative indirecte :

  • Proposition infinitive (composée d’un infinitif qui a un sujet propre, différent de celui du verbe conjugué)

Elle rapporte une parole ou une pensée.

Elle complète un verbe.

Elle est essentielle à la construction et au sens de la phrase.

Elle ne peut généralement pas être supprimée.

Elle est souvent l’équivalent d’un groupe nominal.

Le contrôleur s’est aperçu qu’il s’était trompé. (Le contrôleur s’est aperçu de son erreur.)

 

CONNECTEURS

 

Conjonction de subordination

Que

La conjonction “que” sert seulement à relier la principale et la subordonnée conjonctive.

C’est un connecteur pur, propre à la subordonnée conjonctive. Elle est vide de sens. 

 

Locutions conjonctives

À ce que, de ce que, en ce que

 

MODE

 

Indicatif : le fait est exprimé comme certain

Une perception (sentir, voir…) :

Je vois qu’il fait beau.

Un savoir :

Je sais qu’il fait beau.

Une déclaration :

Je t’annonce qu’il fait beau.

Une opinion (forme affirmative) :

Je pense qu’il va gagner.

“Faire que” (avoir pour résultat que : le fait est présenté comme vrai) :

Les évènements font que nous partirons rapidement.

“Dire” ou “prétendre” (synonymes d’affirmer) :

Elle dit que tu ne l’attends pas.

 

Subjonctif : le fait est exprimé comme douteux

Un souhait :

J’aimerais que tu fasses ton travail.

Une nécessité :

Il faut que tu fasses ton travail.

Un doute :

Je doute que tu fasses ton travail.

Un sentiment :

Il se plaint de ce que tu ne fasses pas son travail.

Une possibilité : 

Il se peut que tu fasses ton travail.

Une opinion (forme négative) :

Crois-tu qu’il fasse beau ?

“Faire que” (faire en sorte que : le fait est présenté comme possible) :

Faites qu’ils soient là.

“Dire” (synonyme de demander) :

Elle dit que tu ne l’attendes pas.

Complétive conjonctive en tête de phrase :

Qu’il fasse son travail est une certitude.

 

Indicatif ou subjonctif

Un jugement :

J’estime que tu fais bien ton travail.
C’est dommage que tu fasses ton travail si tard.

 

FONCTIONS

 

Sujet

La subordonnée complétive conjonctive est introduite par la conjonction “que”.

Que tu l’aides lui importe beaucoup.

Constituant détaché par dislocation (souvent marque d’oralité)

La subordonnée est détachée et reprise (ou annoncée) par un pronom sujet du verbe :

Que tu l’aides, ça lui importe beaucoup.

 

COD

Elle est introduite par la conjonction “que”

On peut remplacer la subordonnée par le pronom “le”.

Elle m’a dit que tu allais faire un bon gâteau → Elle me l’a dit.

 

COI

Elle est introduite par la conjonction “que” ou par les locutions conjonctives “à ce que, de ce que, en ce que”.

On peut remplacer la subordonnée par le pronom “en” ou “y”.

Je me félicite de ce que tu l’aides → je m’en félicite. Je me plains qu’il pleuve → Je m’en plains.
Je travaille à ce que ce projet aboutisse. → j’y travaille. Cela consiste en ce que…

 

Séquence* ou complément d’une construction impersonnelle*

 

Séquence* (sujet réel) d’une construction impersonnelle :

“il” est le sujet apparent.

Il est important que tu comprennes cela.
(il : sujet apparent)
(il est : construction impersonnelle*)
(que tu comprennes cela : séquence* [sujet réel])

 

Complément d’un verbe impersonnel

Il faut que, il est question de…

“il” est sujet du point de vue de la structure grammaticale de la phrase mais il ne signifie rien.

“il” ne se conjugue qu'à la troisième personne.

Il faut que tu l’aides.

 

Attribut du sujet

Son désir est que tu l’aides.

 

Complément d’un nom

Il vit dans l’espoir que tu l’aideras.

 

Complément d’un adjectif

Il est conscient qu’il doit t’aider.

 

Complément d’un présentatif

Voilà qu’ils arrivent.

 

Apposition

Il n’attend qu’une chose : que tu l’aides.

 


 

Ne pas confondre

La subordonnée complétive conjonctive introduite par “à ce que”, “de ce que” :

Nous nous opposons à ce que tu sortes. (nous nous y opposons)

La subordonnée relative introduite par la locution pronominale “ce que” :

Nous adhérons à ce que tu dis. (nous adhérons à cela)

 


 

*Séquence :

Groupe de mots qui suit le verbe et qui correspond au sujet dans la phrase personnelle.

 

*Sujet apparent (ou sujet grammatical) :

pronom impersonnel “il” qui régit le verbe.

 

*Sujet réel (notion de grammaire traditionnelle.) :

Mot ou groupe de mot qui suit le verbe dans une construction impersonnelle :

Il est évident que tu vas réussir.
Il reste des oranges.

 

*Construction impersonnelle :

Construction dans laquelle le sujet impersonnel “il” est associé à un verbe qui connaît habituellement des emplois personnels.

Une construction impersonnelle résulte toujours d’une transformation :

Que je puisse valider mon année serait étonnant.
→ Il serait étonnant que je puisse valider mon année.

 


 

Elle rapporte une question posée de manière indirecte par l’intermédiaire d’un verbe.

Elle complète un verbe qui exprime le plus souvent une demande ou un manque d’information : demander, chercher, ignorer, oublier, ne pas savoir, etc.

Elle est essentielle à la construction et au sens de la phrase.

Elle ne peut généralement pas être supprimée.

Elle peut se transformer en question directe.

 

INTERROGATION TOTALE

 

CONNECTEUR

 

Conjonction

Si

 

MODE

 

Indicatif

 

FONCTIONS

 

COD

(le plus souvent)

Je me demande si j’ai le temps de dessiner aujourd’hui.

 

Complément du nom

(langue littéraire)

Mais à cette incertitude si je les verrais ou non le jour même, venait s'en ajouter une bien plus grande. (Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, A l’ombre des jeunes filles en fleurs)

 

COI

(langue littéraire)

On disputait s’il fallait être barrésiste ou barrésien. (Maurice Barrès)

 

PLACE DU SUJET

 

Avant le verbe

Il me demande si le responsable est là.

 

INTERROGATION PARTIELLE

 

CONNECTEURS

 

Pronoms interrogatifs parfois précédés d’une préposition

Qui, à qui, de qui, etc.

Lequel, auquel, etc.

 

Locutions pronominales

Ce qui, ce que, à quoi, de quoi, etc.

 

Déterminants ou un adjectifs interrogatifs

Quel, quelle, quels, quelles

 

Adverbes interrogatifs

Quand, où, pourquoi, comment, etc.

 

MODE

 

Indicatif

Je me demande à quel moment l’été arrivera.

 

Infinitif

Je me demande quel chemin emprunter.

 

FONCTIONS

 

COD du verbe (la plupart du temps)

J'ignore ce que nous allons décider.
Pourrais-tu me dire à quelle heure commence la réunion.
Je me demande quelle est la meilleure solution.
Il me demande quand nous pourrons intervenir.
Je ne sais lesquels il faut choisir.
Elle veut savoir comment présenter le projet.

 

Sujet du verbe

Peu importe qui l'a dit = Qui l'a dit importe peu.

 

Complément du présentatif

Voilà comment nous allons procéder.

 

PLACE DU SUJET

 

Avant le verbe

Quand le sujet est le pronom démonstratif “ce” ou un pronom personnel (“je, tu, il, elle, on, nous, vous, ils”)

Il demande quand nous partons.

 

Après le verbe

Avec “quel” et “qui” attributs :

Il demande quel est le problème.
Je me demande qui se pose ce genre de question.

 

Avant ou après le verbe

Dans les autres interrogations partielles :

Il demande quand arrive le responsable. / Il demande quand le responsable arrive.

Elle rapporte une exclamation.

Elle complète un verbe.

Elle est essentielle à la construction et au sens de la phrase.

Elle ne peut généralement pas être supprimée.

 

CONNECTEURS

 

Adverbes exclamatifs

Combien, comme, si, etc.

 

Déterminants ou adjectifs exclamatifs

Quel, quelle, quels, quelles, etc.

 

MODE

 

Indicatif

 

FONCTION

 

COD

(le plus souvent)

Voyez combien il a grandi.
Voyez comme il est grand !
Voyez s'il a grandi !
Voyez quelle taille est la sienne !
Regarde comme nous sommes bien placés.

Elle complète un verbe.

Elle se trouve après des verbes de perception  : voir, regarder, écouter, entendre, sentir, etc. 

Elle est essentielle à la construction et au sens de la phrase.

Elle est composée d’un infinitif qui a un sujet propre, différent de celui du verbe conjugué.

Elle ne commence jamais par une préposition.

Dans la proposition infinitive, l’infinitif n’est jamais introduit par une préposition.

 

MODE

 

Infinitif

 

FONCTION

 

COD

(le plus souvent)

Ils ont entendu le réveil sonner.
Cette nuit, nous avons entendu le vent souffler.

 

PLACE DU SUJET

 

Avant l’infinitif

Quand l’infinitif a un groupe nominal sujet et un groupe nominal COD :

J’ai vu le chat attraper une souris. (le chat : sujet ; une souris : COD)

 

Avant ou après l’infinitif

Quand le sujet de la proposition infinitive n’est pas un pronom :

Ils ont vu la nuit tomber. Ils ont vu tomber la nuit.

 

LE SUJET DANS LA PROPOSITION INFINITIVE

 

Il peut être exprimé

J’ai vu le chat attraper une souris.

 

Il peut être non exprimé

J’entends chanter.

 


 

La proposition infinitive peut aussi se trouver après des verbes de connaissance ou d’opinion

(dans une langue recherchée et uniquement dans les propositions relatives) :

estimer, savoir…

Voici la décision que j’estime convenir.
Je me suis adressé à un ami que je savais être de bon conseil.

 


 

Ne pas confondre

La proposition infinitive (qui a un sujet propre) :

Mila regarde Julie jouer au tennis

Le groupe infinitif (qui n’a pas de sujet propre) :

Mila n’aime pas jouer au tennis.

Le groupe prépositionnel (qui est introduit par une préposition) :

Mila apprend à jouer au tennis.

 


 

La proposition subordonnée relative est une proposition subordonnée introduite par un pronom relatif.

Le pronom relatif reprend un antécédent.

Parfois, le pronom relatif n’a pas d’antécédent.

Le pronom relatif a une fonction dans la subordonnée relative.

Elle est souvent l’équivalent d’un adjectif.

Elle peut être l’équivalent d’un groupe nominal (dans la subordonnée relative substantive).

 

Il existe deux types de subordonnées relatives :

  • La proposition subordonnée relative adjective :
    → épithète de l’antécédent (déterminative ou restrictive) ;
    → apposée à l’antécédent ;
    → à valeur concessive (cas particulier de subordonnée relative) ;
    → attributive (cas particulier de subordonnée relative).

  • La proposition subordonnée relative substantive :
    → introduite par “qui, quoi, où, quiconque” ;
    → introduite par une locution pronominale “celui qui, ce qui, ce que, etc.”.

LA PROPOSITION RELATIVE ADJECTIVE ÉPITHÈTE DE L'ANTÉCÉDENT

 

Elle complète un nom ou un groupe nominal ou un pronom de la proposition principale : c’est son antécédent (mot représenté par le pronom qui le reprend).

Elle est introduite par un pronom relatif qui reprend l’antécédent*.

Elle joue le rôle d’adjectif qualificatif.

Elle figure en position liée après l’antécédent (séparée par aucune ponctuation).

Elle est déterminative (restrictive) : elle permet en général d'identifier précisément l’antécédent*.

Elle ne peut pas être supprimée sans que l’énoncé devienne imprécis ou change de sens.

 

Elle a apporté le jeu qu’elle vient d’acheter. (Elle a apporté le nouveau jeu.)
Mets de côté les vêtements dont tu auras besoin. (Mets de côté les vêtements nécessaires.)

 

LA PROPOSITION RELATIVE ADJECTIVE APPOSÉE À L'ANTÉCÉDENT

 

Elle complète un nom ou un groupe nominal ou un pronom de la proposition principale : c’est son antécédent (mot représenté par le pronom qui le reprend).

Elle est introduite par un pronom relatif qui reprend l’antécédent*.

Elle joue le rôle d’adjectif qualificatif.

Elle figure en position détachée (séparée de son antécédent par une signe de ponctuation).

Elle est explicative : elle apporte une information supplémentaire, mais non nécessaire, sur l'antécédent.

Elle peut être supprimée.

Elle peut avoir toutes sortes de nuances circonstancielles (cause, condition, concession, etc).

C’est une proposition enchâssée (elle se trouve à l’intérieur d’une autre proposition).

 

Les jeux de stratégie, qui nécessitent beaucoup de réflexion, sont ses préférés.

 


 

CONNECTEURS

 

Pronoms relatifs

Qui, que, dont

 

MODES

 

Indicatif

(le plus souvent)

Je connais un endroit qui vous plaira beaucoup.

 

Subjonctif

Quand l’antécédent possède un superlatif ou les adjectifs “seul, unique, premier, dernier” :

C’est l’endroit le plus beau que je connaisse. C’est le seul endroit que je connaisse.
C’est le dernier endroit où je veuille me rendre.

Quand l'antécédent est une chose ou une personne dont l’existence est possible et non certaine :

Je recherche un endroit qui plaise à tout le monde.

Quand la proposition principale est interrogative ou négative :

Existe-t-il un endroit qui soit aussi beau que celui-ci ?
Il n’existe aucun endroit qui soit aussi beau que celui-ci.

 

Infinitif

Quand le verbe “pouvoir” est sous-entendu :

Je recherche un endroit où nous promener. (pour pouvoir nous promener)

 

FONCTION

 

Complément de l’antécédent

 

ANTÉCÉDENTS

 

Nom

J’ai proposé un fauteuil à Paul qui n’en a pas.

 

Groupe nominal

Le train que tu prendras est direct.

 

Adjectif

Pressé qu’il était de partir, il a oublié son portefeuille.

Elle a la valeur d’un complément circonstanciel de concession (un fait présenté comme réel n’entraîne pas la conséquence attendue).

 

CONNECTEURS

 

Locutions pronominales

 

Qui que, quoi que, quel que, où que, comment que

 

Où que ce soit ce trésor, nous le trouverons. = Bien que ce trésor soit difficile à trouver...
Qui que vous soyez, passez votre chemin. = Même si vous êtes...
Quoi qu’il arrive, garde ton calme. = Même s’il arrive quelque chose de grave...
Quel que soit ce problème, nous le résoudrons. = Même si ce problème est important..

 

Corrélations*

 

Quelque(s)… que, aussi… que, tout… que, etc.

 

Quelques prouesses qu’il accomplisse, il ne me séduira jamais.
(quelque devant un nom est un déterminant indéfini : il s’accorde avec le nom)
Quelque déterminés qu’ils soient, ils devront accepter des compromis.
(quelque devant un adjectif est un adverbe : il ne s’accorde pas)
Aussi (pour, si) surprenant que cela puisse paraître, elle a accepté.

 

FONCTION

 

Complément circonstanciel de concession

 

MODES

 

Subjonctif

 

Où que ce soit ce trésor, nous le trouverons.
Qui que vous soyez, passez votre chemin.
Quoi qu’il arrive, garde ton calme.
Quelques prouesses qu’il accomplisse, il ne me séduira jamais.
Quelque déterminés qu’ils soient, ils devront accepter des compromis.
Aussi (pour, si) surprenant que cela puisse paraître, elle a accepté.

 

Indicatif ou subjonctif

 

Avec “tout … que”

 

Tout occupé qu’il était, il nous accueillit très bien.
Tout occupé qu’il soit, il nous accueille toujours très bien.

 


*corrélation : relation établie entre deux mots grammaticaux qui ne sont pas situés côte à côte mais qui fonctionnent ensemble.

Elle a une fonction d’attribut.

Elle apporte un élément essentiel au sens de la phrase.

Elle est toujours au même temps que la principale.

Elle se trouve :

  • Après des verbes de perception (voir, regarder, entendre, sentir, trouver) :

Je vois les blés qui ondoient.
  • Après le verbe “avoir” :

Tu as les yeux qui brillent.
  • Avec les présentatifs “voilà, voici, c’est, il y a” :

Voici la destination que nous avons choisie.
  • Avec des exclamations :

On part demain et les valises qui ne sont pas prêtes !

 

CONNECTEUR

 

Pronom relatif

Qui

 

MODE

 

Indicatif

(au même temps que la principale)

 

FONCTIONS

 

Attribut du sujet

Elle était là, qui attendait patiemment.

 

Attribut du COD

Avec des verbes de perception (voir, regarder, entendre, sentir, trouver)

Je vois le train qui arrive.
Je le vois qui arrive.

Avec le verbe “avoir” :

Elle a les yeux qui brillent..

Avec les présentatifs “voici, voilà, c’est, il y a” :

Voilà le train qui arrive.
C’est le train en provenance de Marseille qui arrive.

Dans les exclamations :

Midi déjà et le repas qui n’est pas prêt !

LA PROPOSITION SUBORDONNÉE RELATIVE SUBSTANTIVE INTRODUITE PAR “qui, quoi, où, quiconque”

 

Elle est construite avec un pronom relatif sans antécédent.

Elle est l’équivalent d’un groupe nominal ou prépositionnel dans la phrase :

Dis-le à qui tu voudras (Dis-le à n'importe qui.)

 

CONNECTEURS

 

Pronoms relatifs et locutions pronominales

Qui, à qui, quoi, à quoi, de quoi, quiconque, à quiconque, où

 

MODE

 

Indicatif

 

FONCTIONS

 

Sujet

Qui construit en terrain inondable s’expose à de graves ennuis.
Qui vole un œuf vole un bœuf.
Quiconque souhaite le bonheur doit accepter la vie comme elle vient.

 

COD

Nous avons de quoi acheter des légumes pour le repas.

 

COI

Dis-le à qui tu voudras

 

Complément circonstanciel de lieu

J’ai rangé mes chaussures où j’ai trouvé de la place.

 


Ne pas confondre

“où” pronom relatif :

Je n’ai pas où ranger mes chaussures = Je n’ai pas d’endroit où ranger mes chaussures.

“où” adverbe interrogatif (dans une proposition interrogative indirecte) :

Je lui demande où ranger mes chaussures.

 

LA PROPOSITION SUBORDONNÉE RELATIVE SUBSTANTIVE INTRODUITE PAR UNE LOCUTION PRONOMINALE (ou relative substantive périphrastique ou relative semi-substantive)

 

Elle constitue l’expansion d’un pronom démonstratif.

 

CONNECTEURS

 

Pronoms démonstratifs suivis d’un pronom relatif

Celui qui, ce que, ce qui, ce dont…

Parfois précédés d’une préposition :

À celui qui, de celui qui, à ce que, de ce que, à ce dont, de ce dont, ce à quoi

 

MODE

 

Indicatif

 

FONCTIONS

 

Sujet

Ceux qui veulent participer à la course doivent s’inscrire dans la salle commune.
Ce qui compte, c’est de participer.
Celui qui gagnera la course recevra une médaille.

 

COD

Je ne comprends pas ce que tu m’expliques.
Montre-nous ce dont tu es capable.
Nous avons acheté des fruits. Nous avons choisi ceux que tu préfères.

 


Ne pas confondre

La subordonnée relative introduite par “à ce que/de ce que” :

Nous adhérons à ce que tu proposes.
(ce que : COD de proposes. Tu proposes quoi ? Tu proposes cela)

La subordonnée conjonctive introduite par “à ce que/de ce que” :

Nous nous opposons à ce que tu sortes encore ce week-end.
(on ne peut pas dire : tu sors cela. “que” n’a pas de fonction)

 

C’est une proposition subordonnée relative qui se trouve à l'intérieur d’une autre proposition.

 

Cette maison, qui est peinte en bleu, est adossée à la colline.

Elle n’est pas essentielle à la construction de la phrase (elle peut être supprimée) :

Quand ils partent en voyage, nos voisins nous confient leur chien.

 

Elle peut généralement être déplacée :

Nos voisins nous confient leur chien quand ils partent en voyage.

 

Elle joue souvent dans la phrase, le rôle d’un adverbe ou d’un groupe prépositionnel :

Nous nous lèverons dès que le réveil sonnera. = nous nous lèverons dès la sonnerie du réveil / tôt

 

Elle a la même fonction qu’un groupe prépositionnel complément circonstanciel.

On peut donc la remplacer par un groupe prépositionnel (sauf dans le cas des propositions subordonnées de conséquence ou de condition).

Dès que l’automne arrive, il s’enrhume. = Dès le début de l’automne, il s’enrhume. (temps)

 


Une même conjonction peut introduire des subordonnées circonstancielles de sens différents.

Certaines subordonnées circonstancielles combinent deux conjonctions et deux sens (come si)

Il est parfois difficile de déterminer le sens exact d’une subordonnée circonstancielle.


 

Les différentes sens de la subordonnée circonstancielle :

  • Temps ;

  • Cause ;

  • Conséquence ;

  • But ;

  • Concession ;

  • Opposition ;

  • Condition ;

  • Comparaison.

 

Il existe différentes constructions de la proposition subordonnée circonstancielle :

  • La proposition subordonnée circonstancielle conjonctive ;

  • La proposition subordonnée circonstancielle corrélative ;

  • La proposition subordonnée circonstancielle participiale ;

  • La proposition subordonnée circonstancielle sans connecteur non participiale.

 

Le mode dans la proposition subordonnée circonstancielle :

  • Indicatif : quand la subordonnée circonstancielle précise le cadre ou la situation dans lequel se déroule le fait.

  • Subjonctif : quand la subordonnée circonstancielle présente un fait comme possible.

TYPES DE CONSTRUCTIONS

 

Conjonctive

Dès que l’orage gronda, ils rentrèrent.

 

Conjonctive corrélative

A peine l’orage gronda-t-il qu’il rentrèrent.

 

Participiale

L’orage grondant, ils rentrèrent.
Une fois le magasin fermé, il faudra attendre l’ouverture.

 


 

Le mode dépend du rapport chronologique des actions.

 


 

SIMULTANÉITÉ DE TEMPS

 

L’action de la principale se situe au même moment que l’action de la subordonnée.

 

CONNECTEURS

 

Conjonctions et locutions conjonctives

Quand, lorsque, pendant que, tandis que, comme, tant que, aussi longtemps que (durée), chaque fois que, toutes les fois que (répétition), etc.

 

MODE

 

Indicatif

Tant qu’il pleuvra, nous ne pourrons pas nous promener.

 


 

SUCCESSION DE TEMPS

 

L’action de la principale se situe après l’action de la subordonnée.

 

CONNECTEURS

 

Locutions conjonctives

Après que, aussitôt que (rapidité), dès que (rapidité), depuis que, etc.

 

MODE

 

Indicatif

Nous partirons dès que la pluie s’arrêtera.
Nous commencerons à manger après que tu seras arrivé.

 

 


 

ANTICIPATION

 

L’action de la principale se situe avant l’action de la subordonnée.

 

CONNECTEURS

 

Locutions conjonctives

Avant que, jusqu’à ce que

 

MODE

Subjonctif

Allons vite nous promener avant qu’il ne pleuve.

 


Subordination inverse :

Ils commençaient à s’inquiéter de son silence quand ils reçurent enfin une lettre.
= alors qu’ils commençaient à s’inquiéter, ils reçurent enfin une lettre.

 

TYPES DE CONSTRUCTIONS

 

Conjonctive

Ils rentrent parce que l’orage gronde.

 

Conjonctive corrélative

Ils rentrent d’autant plus vite que l’orage gronde.

 

Participiale

L’orage grondant, ils rentrent.

 


 

Le mode dépend du type de connecteur.

 


 

PEUT DONNER LA CAUSE D’UN FAIT

 

CONNECTEURS

 

Locutions conjonctives

Parce que, puisque, vu que, du moment que, étant donné que, etc.

 

MODE

 

Indicatif

La terrasse est trempée parce qu’il a plu.

 


 

PEUT JUSTIFIER UN ÉNONCÉ

 

CONNECTEURS

 

Locutions conjonctives

Puisque, vu que, du moment que, étant donné que, etc.

 

MODE

 

Indicatif

Il a plu, puisque la terrasse est trempée.

 


 

PEUT REJETER UNE CAUSE

 

CONNECTEURS

 

Locutions conjonctives

Non que, au lieu que, etc.

 

MODE

 

Subjonctif

La terrasse est trempée, non qu’il ait plu, mais parce que la voisine vient d’arroser ses fleurs.

La proposition circonstancielle de conséquence indique le résultat d’une action.

 

TYPES DE CONSTRUCTIONS

 

Conjonctive

L’orage grondait de sorte qu’ils rentrèrent

 

Conjonctive corrélative

L’orage grondait si fort qu’ils rentrèrent.

 

CONNECTEURS

 

Locutions conjonctives

Si bien que, de telle sorte que, au point que, etc.

 

Je suis occupée au point que je n’ai pas le temps de sortir.

 

Systèmes corrélatifs

 

Nature du corrélatif :

Adverbe :

Tellement ... que, trop … pour que, assez … pour que, suffisamment … pour que

Nature des mots sur lesquels ils porte :

Adjectif, verbe, adverbe :

Tu es tellement forte que tu n’as pas besoin de mon aide pour porter ce colis.
Vous avez suffisamment planté de pommes-de-terre pour que nous en mangions tout l’hiver.

 

Nature du corrélatif :

Adverbe :

Si … que

Nature des mots sur lesquels ils porte :

Adjectif, adverbe :

Il fait si chaud que nous pourrons passer la soirée dehors.
Les étoiles brillent si fort que nous n’aurons pas besoin d’allumer la lanterne.

 

Nature du corrélatif :

Adverbe :

Tant … que, tellement … que

Nature du mot sur lequel il porte :

Verbe :

Tu as tant couru que tu es tout essoufflé.

 

Nature du corrélatif :

Déterminant :

Tant de … que, tellement de … que

Nature du mot sur lequel ils portent :

Nom :

Nous avons cueilli tant de mûres que nous pourrons faire des confitures pour toute la famille.

 

Nature du corrélatif :

Adjectif :

Tel … que

Nature du mot sur lequel il porte :

Nom :

Il a fait une telle chaleur que nous avons laissé les fenêtres ouvertes toute la nuit.

 

MODES

 

Indicatif

(le plus souvent)

 

Subjonctif

Avec “trop, assez, suffisamment… pour que” :

Ces fruits sont suffisamment mûrs pour que nous les mangions.

Quand la conséquence est niée ou seulement envisagée :

Ce problème est-il si important que nous ne puissions le résoudre ?
TYPE DE CONSTRUCTION

 

Conjonctive

Rentrez pour que l’orage ne vous surprenne pas.

 

BUT POSITIF

 

But à atteindre.

 

CONNECTEURS

 

Locutions conjonctives

Afin que, pour que, de manière que, etc.

 

MODE

 

Subjonctif

Je prépare la salle de manière que tout soit prêt.
Le plombier conseille de changer de robinet pour que les fuites cessent.

 

BUT NÉGATIF

 

Résultat à éviter.

 

CONNECTEURS

 

Locutions conjonctives

De peur que, de crainte que, etc.

 

MODE

 

Subjonctif

Nous avons changé les robinets de peur que les fuites ne recommencent. (Nous avons changé les robinets pour que les fuites ne recommencent pas.)

Elle n’oppose pas deux faits mais indique qu’un fait n’a pas eu la conséquence attendue.

 

TYPES DE CONSTRUCTIONS

 

Sans connecteur, non participiale

L’orage a beau gronder, ils restent dehors.

 

Conjonctive

Bien que l’orage gronde, ils restent dehors.

 

CONNECTEURS

 

Locutions conjonctives

Bien que, quoique, encore que, etc.

 

MODE

Subjonctif

 


 

La subordonnée relative à valeur concessive

peut exercer la fonction de complément circonstanciel de concession :

Où que ce soit ce trésor, nous le trouverons. (bien que ce trésor soit difficile à trouver)
Qui que vous soyez, passez votre chemin.
Quoi qu’il arrive, garde ton calme.
Quelques prouesses qu’il accomplisse, il ne me séduira jamais.
Quelque déterminés qu’ils soient, ils devront accepter des compromis.
Aussi (pour, si) surprenant que cela puisse paraître, elle a accepté.
Tout occupé qu’il est, il nous accueille toujours très bien.
Tout occupé qu’il soit, il nous accueille toujours très bien.

 


 

Elle souligne le contraste entre deux faits : elle met en opposition ces deux faits.

 

TYPE DE CONSTRUCTION

 

Conjonctive

Alors que l’orage gronde en montagne, il fait beau en plaine.

 


 

Le mode dépend du connecteur.

 


 

CONNECTEUR

 

Locution conjonctive

Alors que

 

MODE

 

Indicatif

Elle a choisi une filière littéraire alors que ses amis ont préféré une filière scientifique.

 


 

CONNECTEUR

 

Locutions conjonctives

Loin que, bien loin que

 

MODE

Subjonctif

Loin qu’il m’ait convaincu, je ne suivrai aucun de ses conseils.

 


 

CONNECTEUR

 

Locution conjonctive

Au lieu que

(simple opposition)

 

MODE

Indicatif

Il espérait une médaille d’or au lieu qu’il n’a eu que celle de bronze.

 


 

CONNECTEUR

 

Locution conjonctive

Au lieu que

(incompatibilité entre deux faits que l’on oppose)

 

MODE

 

Subjonctif

L’apprentissage de la musique, au lieu qu’il soit réservé à une élite, devrait être proposé à tous les enfants.

 


 

Une même conjonction peut introduire des subordonnées circonstancielles de sens différents :

Si nous sommes en vacances, nous pourrons partir. (condition)
Si nous étions en vacances, nous étions aussi tenus de rendre notre travail (opposition)

 


 

TYPES DE CONSTRUCTIONS

 

Participiale

L’orage éclatant, il nous faudrait rentrer.

 

Non participiale, sans connecteur 

Prends le temps de l’écouter, il se montrera conciliant.

 

Conjonctive

Si l’orage gronde, il faudra rentrer.

 


 

Le mode dépend du type de connecteur.

 


 

CONNECTEUR

 

Conjonction

Si

 

MODES

 

Indicatif

 

Le temps utilisé indique la manière dont l’hypothèse est envisagée :

 

Éventuel (hypothèse probable) :

Si + indicatif présent / indicatif futur

Si je n’ai pas de ses nouvelles, je l’appellerai.

 

Potentiel (hypothèse possible) :

Si + indicatif imparfait / conditionnel présent

Si je n’avais pas de ses nouvelles, je l’appellerais.

 

Irréel du présent (hypothèse contraire à l’état actuel des choses) :

Si + indicatif imparfait / conditionnel présent

Si j’avais des nouvelles plus souvent, je serais moins inquiète.

 

Irréel du passé (l’hypothèse porte sur un fait du passé qui s’est révélé faux) :

Si + indicatif plus-que-parfait / conditionnel présent ou passé

Si j’avais eu des nouvelles plus tôt, j’aurais été moins inquiète.

 

Subjonctif

 

Irréel du passé (dans la langue soutenue) (l’hypothèse porte sur un fait du passé qui s’est révélé faux) :

Si + subjonctif plus-que-parfait / conditionnel passé

Le nez de Cléopâtre : s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. (Pascal, pensées)

Si + subjonctif plus-que-parfait / subjonctif plus-que-parfait

S’il eût été plus court, toute la face de la terre eût changé.

 

 


 

CONNECTEURS

 

Locutions conjonctives

À moins que, pour peu que, pourvu que

 

MODE

 

Subjonctif

A moins qu’il ne soit…
Pour peu que vous ayez…
Pourvu que tu prennes le temps…

 


 

CONNECTEUR

 

Locution conjonctive

Au cas où

 

MODE

Conditionnel

J’emmène mon parapluie au cas où il pleuvrait.

 


 

Une même conjonction peut introduire des subordonnées circonstancielles de sens différents :

Si nous sommes en vacances, nous pourrons partir. (condition)
Si nous étions en vacances, nous étions aussi tenus de rendre notre travail (opposition)

 


 

TYPES DE CONSTRUCTIONS

 

Conjonctive

Ce chien aboie comme un loup hurlerait à la mort.

 

Conjonctive corrélative

Ce chien est plus nerveux qu’il ne l’était.

 

TYPES DE COMPARAISON

 

Rapport d’équivalence ou de conformité entre deux faits

Ce chien aboie comme un loup hurlerait à la mort.

 

Rapport de supériorité, d’infériorité ou d’égalité entre deux faits

Ce chien est plus nerveux qu’il ne l’était.

 

CONNECTEURS

 

Conjonctions ou locutions conjonctives

Comme, ainsi que, de même que, etc.

 

Conjonctions précédées d’un adverbe, d’un déterminant ou d’un adjectif (système corrélatif)

Plus … que, moins … que, autant … que, plus de … que, moins de … que, autant de … que, tel … que, etc.

 

Structures parallèles

De même que … de même, tel … tel..., plus … plus ..., moins … moins …, etc.

 

MODE

 

Indicatif

 


La proposition corrélative est souvent elliptique :

Il travaille mieux que Simon. (Il travaille mieux que Simon ne travaille)

 

Son verbe est un participe présent ou passé.

Son sujet est toujours différent du sujet de la proposition principale.

 

FONCTIONS

 

Complément circonstanciel de temps

Une fois mon travail fini, je pourrai partir en balade.

 

Complément circonstanciel de cause

Mon travail étant fini, je peux partir en balade.

 

Complément circonstanciel de condition

Un orage éclatant maintenant, nous ne pourrions pas partir en balade.